Déficience du Betta en sérotonine mythe ou réalité ?

Publié le 3 novembre 2025 à 21:52

Depuis quelque temps, je vois circuler sur différents groupes une affirmation surprenante :

 

« Les Bettas d’élevage seraient déficients en sérotonine »
(sous-entendu : leur agressivité viendrait de là)

 

L’argument est répété avec conviction… mais qu’en est-il vraiment ?


Est-ce une découverte scientifique ignorée du grand public ?


Ou juste un nouveau mythe aquariophile qui se propage trop vite ?

 

J’ai donc mené l’enquête. 🔍
Et voici ce que la science dit vraiment sur le sujet…

La sérotonine : la soupape du Betta, pas le problème

Avant de chercher qui est coupable dans cette histoire, commençons par comprendre à quoi sert la sérotonine.

On la présente souvent comme : “la molécule du bonheur”

Sauf que… pas vraiment 😅, chez le Betta, elle joue surtout le rôle de "Gardien du sang-froid" autrement dit, le bouton « Doucement l’ami »

Elle n’empêche pas de se battre, elle évite juste de se battre pour rien.

l'Agressivité : un comportement utile et non un dysfonctionnement

 

Chez un animal territorial comme le Betta splendens, défendre l'espace c'est avoir accès à la nourriture, à l’air, au partenaire. C'est indispensable à sa survie, l'agressivité est donc normale et fonctionnelle.

 

Le rôle de la 5-HT sur l'agressivité c'est justement de bien doser et de délimiter quand et à quel point il est pertinent d'agir. Trop peu provoque une agressivité impulsive et incohérente quand beaucoup emmené à des comportements d'inhibition. 

 

Ce que nous savons sur l’évolution du système sérotoninergique :

 

Il est bien conservé dans l'histoire évolutive des vertébrés et fonctionne donc selon les mêmes principes chez les poissons, amphibiens reptiles, oiseaux et mammifères.

 

Il serait donc étonnant qu’un animal sélectionné pour un trait visible perdrait soudain la base biologique de la modulation de son comportement.


Une présentation du suspect s'impose

 

La sérotonine (ou 5-hydroxytryptamine, 5-HT pour les intimes) est un neurotransmetteur présent chez la totalité des vertébrés.

Elle joue un rôle central dans la régulation de nombreux comportements et fonctions physiologiques :

Domaines Rôles
Humeur & stress régulation émotionnelle, réaction au danger
Comportements sociaux frein sur l’impulsivité et l’agressivité
Appétit & digestion contrôle de la prise alimentaire, motilité intestinale
Sommeil & rythmes cycles veille-sommeil chez de nombreux vertébrés
Douleur modulation de la sensibilité et de la vigilance
Reproduction influence hormonale et interactions sociales

Conclusion sur le suspect

 

C'est une molécule vielle comme la vie (ou presque) qui existe pratiquement depuis l’origine du système nerveux et qui fonctionne selon le même principe chez les poissons que chez nous.

 

La sérotonine n’est pas une molécule magique qui “calme” les animaux, c’est un régulateur, un chef d’orchestre du comportement.

Elle ne diminue pas l’agressivité, elle évite l’agressivité inutile.

 

S’il y avait réellement un “déficit en sérotonine” héréditaire chez les Bettas d’élevage, on ne parlerait pas d’agressivité mais de pathologie comportementale sévère et ce serait de plus incompatible avec la survie ou la reproduction.


Maintenant que le cadre de l'enquête est posé :

 

Nous allons pouvoir analyser :

  • des publications scientifiques sur le comportement du Betta

  • son évolution génétique sous sélection

  • l’impact de l’environnement (volume, enrichissement)

Aucune de ces étude ne montre un quelconque déficit en 5-HT

Au contraire :

- Les Bettas de sélection sont performants de ce point de vie, leur fragilité est ailleurs,
- Leur sérotonine fonctionne exactement comme prévu.

Et c’est là que le mythe de la déficience en sérotonine s'effondre et on va maintenant le démonter point par point. 

Pièces à convictions : ce que révèlent les études


Pièce à conviction n°1

Clotfelter et al., 2007 - "Serotonin decreases aggression via 5-HT1A receptors in the fighting fish (Betta splendens)"

Journal : Behavioural Brain Research

 

Contexte et justification :
Le Betta splendens est un modèle clé pour l’étude des comportements agressifs territoriaux.

Cette étude explore directement la relation entre sérotonine, récepteurs 5-HT1A et agression.

 

Objectif de l’étude
Tester l’effet d’une augmentation pharmacologique de la sérotonine ou de ses récepteurs 5-HT1A sur les comportements agressifs du Betta mâle.

 

Méthodologie

Les chercheurs ont administré à des Bettas différents traitements affectant les récepteurs 5-HT1A (principal frein neurochimique)

et ont mesuré :

  • la fréquence des attaques,

  • la durée des parades,

  • l'intensité des comportements agressifs.

le tout comparé aux témoins sans traitement.

Tous les poissons étaient dans les mêmes conditions environnementales.

Donc dans cette étude, on teste uniquement la machinerie interne du Betta.

 

Résultats observés

Traitement Effet sur l’agressivité Interprétation
Activation 5-HT1A Diminution nette des attaques et de l’impulsivité La sérotonine freine efficacement l’agression
Blocage 5-HT1A Agressivité plus rapide et plus forte Sans sérotonine = plus d’agressivité

Conclusion

 

  • Le système sérotoninergique du Betta fonctionne parfaitement
  • Le Betta dispose bien d’un frein neurochimique opérationnel
  • La sérotonine module normalement l’agression territoriale

La sérotonine module donc négativement les comportements agressifs chez le Betta splendens grâce aux récepteurs 5nHT1A.

Cette modulation ne supprime pas la territorialité, mais augmente le seuil déclencheur du comportement agressif.

 

Aucun élément ne soutient l’hypothèse d’un déficit naturel en sérotonine chez les Bettas d’élevage au contraire, si la sérotonine était déficiente, son activation n’aurait quasi aucun effet.


Pièce à conviction n°2

Parsons, 2005 - The effects of fluoxetine on aggressive behaviors in Betta splendens

type : Mémoire universitaire expérimentale (Maryville College)

 

Contexte

La fluoxétine (connue sous le doux nom de Prozac), inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine, est un polluant
émergent pouvant moduler le comportement agressif.

L'idée ici et d'évaluer les effets des antidépresseurs sur la faune aquatique et le comportement

 

Objectif de l’étude
Tester si la fluoxétine réduit l’agressivité du Betta.

 

Méthodologie

Exposition à l’antidépresseur via l'eau en plusieurs concentrations. Présentation d'un rival ou miroir pour quantifier les comportements agressifs.

Les conditions proches du comportement territorial naturel du Betta, aucun facteur de stress extérieur ajouté et on teste la réponse intrinsèque du Betta à une modulation chimique.

 

Résultats observés

Dose Effet sur l’agressivité Interprétation
Faible Réduction légère des attaques Réponse présente
Modérée Réduction nette + agressivité ciblée Frein bien activé
Élevée Parades courtes + désintérêt pour le rival Inhibition contrôlée

Conclusion

 

    La fluoxétine diminue l’agressivité via une action sérotoninergique, or si la fluoxétine a un effet, c’est bien que le “frein” existe, le Betta n’a pas un système défaillant, mais au contraire réactif

    Le résultat est 100 % incompatible avec le mythe d’un manque de sérotonine.

    Là encore on peut conclure que la sérotonine est un outil de modulation très efficace chez le Betta.


    Pièce à conviction n°3

    Greene et al., 2022 Fins of Fury or Fainéant: Fluoxetine impacts the aggressive behavior of fighting fish (Betta splendens)

    Journal : Behavioural Processes

     

    Contexte

    On remet des betta sous prozac et c'est pour la bonne cause.

     

    Objectif de l’étude

    Analyser avec précision l’effet dose-dépendant de la fluoxétine (ISRS) sur :

    • la fréquence des agressions;

    • la durée des comportements agonistiques;

    • l’intensité des réponses territoriales.

    Encore un test direct du fonctionnement de la régulation sérotoninergique.

     

    Méthodologie

     

    Les Bettas mâles sont répartis en groupes expérimentaux auxquels on administre de la fluoxétine à plusieurs concentrations.

    Les confrontation sont standardisées avec un rival (via miroir ou séparation vitrée).

    Les mesures comportementales répétées sur la durée du test.

     

     

    Résultats observés

    Dose Latence Attaque Parade Conclusion
    Faible augmentée baisse légèrement baisse légèrement Modulation modérée
    Modérée très augmentée très diminuée très diminuée Inhibition significative
    Élevée forte quasi nulle très faible inhibition totale

    Ces résultats reproductibles montrent des effets significatifs et dose-dépendants.

    Conclusion

     

      Encore une fois, les récepteurs sérotoninergiques répondent parfaitement et la sérotonine contrôle bien l’activation agonistique du Betta. Aucune altération du système inhibiteur n’est donc visible

      Si les Bettas manquaient réellement de sérotonine :
      aucun changement ne serait observé à dose faible ou modérée
      → les récepteurs réagiraient peu ou pas

      Ce n’est pas le cas ici, le système sérotoninergique est donc fonctionnel et modulable.

      Encore une étude qui démontre que la fluoxétine réduit l’agressivité du Betta de manière dose-dépendante, preuve que son système sérotoninergique est pleinement fonctionne.


      Pièce à conviction n°4

      Regan et al., 2015 - Biochemical correlates of aggressive behavior in the Siamese fighting fish (Betta splendens)

      Journal : Journal of Zoology

       

      Contexte

      Cette étude fait le lien entre métabolisme, hormones de stress et comportement agressif.

       

      Objectif de l’étude

      Identifier les paramètres biochimiques associés à l’agressivité.

      Les auteurs analysent l’intérieur du moteur :

      • métabolisme

      • utilisation d’énergie

      • performance musculaire

      Et comparent deux Groupe Profil :

      1. Les “furieux” de lignées de combat qui passent leur temps à menacer
      2. Les “calmes” qui préfèrent Netflix à la baston

       

      Méthodologie

      Comme sur les autres études on provoque une confrontation standardisée ( miroir, rival, parade territoriale…)

      Puis on mesure :

      • lactate signe d'effort intense

      • glucose qui joue le rôle de carburant

      • cortisol l'indicateur de stress par excellence

      • et l'efficacité musculaire 

       

      Résultats observés

      Les agressifs sont en meilleure forme que les calmes 😅 et surtout ils récupèrent plus vite. Être agressif coûte cher d'un point de vue énergétique mais les Bettas agressifs paient la facture sans souci. 

      Conclusion

       

        Si on caricature les Bettas agressifs sont des sportifs de haut niveau, pas des malades.

        Aucune trace d’un quelconque déficit, au contraire le corps soutient l’agressivité.

        Le Betta agressif n’est pas handicapé, il est optimisé.

        L’énergie suit l’intention c'est un signe de bonne santé comportementale.

         

        Regan et al. (2015) montrent que les Bettas agressifs ont un métabolisme parfaitement adapté à ce comportement. Leur agressivité est une performance, pas une pathologie.

         Encore un élément qui démolit l’idée d’un poisson agressif “par manque de sérotonine”

         


        Pièce à conviction n°5

        Iwata et al., 2021 - Early social experience shapes behavioral development in Siamese fighting fish

        Journal : Frontiers in Zoology

         

        Contexte

        Chez le Betta splendens, l’agressivité est normale et adaptative. Cette étude examine
        comment le moment de l’isolement influence l’agressivité et le développement reproducteur
        après un environnement enrichi.

         

        Objectif de l’étude

        Déterminer l’effet du moment de l’isolement sur l’apparition de l’agressivité et la maturité sexuelle chez les mâles.

         

        Méthodologie

        3 types d’environnements pour les jeunes Bettas:

        1. isolement précoce = Dès le moment où les jeunes commencent à montrer les premiers signes d’agressivité

          (vers 5–7 semaines selon les souches)

        2. isolement tardif (12–14 semaines) = Le jeune Betta évolue quelques semaines avec contact visuel d’autres Bettas, puis il est séparé plus tard, avant maturité sexuelle complète

        3. Contact visuel contrôlé  (dès 5 à 10 semaines) = à l'aide de séparateurs visuels partiel

         

        Résultats observés

        1. Un isolement précoce provoque une agressivité excessive et mal dirigée, un  stress élevé, des parades à outrance et des attaques impulsives (même contre des stimuli neutres).

        2. Un isolement tardif permet d'acquérir les codes de parade mais ne prépare pas parfaitement au contexte reproductif.

        3. le contact visuel contrôlé pendant la fenêtre 5–10 semaines lui permet d'acquérir tout les codes sociaux. Pendant cette période:

          • Le système socio-territorial se construit;

          • La sérotonine ajuste la réponse agressive selon le contexte appris;

          • L’individu encode des règles sociales.

        Conclusion

         

        Parce que l’agressivité s’apprend autant qu’elle s’hérite, si le Betta ne “voit jamais” d’autre Betta il n’a aucune idée de comment réagir
        et charge n’importe qui / n’importe quoi ce qui peut être source de stress.

        Si le Betta a une socialisation juste comme il faut il comprend quand il doit attaquer et surtout quand s’arrêter.

         On parle de calibrage comportemental.

          Celui ci doit avoir lieu entre 5 et 10 semaines.

          Les jeunes Bettas doivent voir leurs congénères sans jamais pouvoir se blesser. C’est ainsi qu’ils apprennent à utiliser leur agressivité de manière adaptée. Cette phase est indispensable pour un développement comportemental sain.

           

          L’étude ne préconise pas de faire vivre les Bettas ensemble. Elle montre qu’une exposition visuelle sécurisée durant la croissance permet de développer une agressivité adaptée, et non anarchique.”

          Le Betta apprend le langage territorial et la sérotonine n’a rien à se reprocher, au contraire puisque le comportement est modulé en fonction des apprentissages.


          Pièce à conviction n°6

          Oldfield et al., 2024 - Life in a fishbowl: Space and environmental enrichment affect behaviour of Betta splendens

          Journal : Animal Welfare (early online)

           

          Contexte

          C'est de loin l'étude la plus intéressante, elle se penche sur l'influence du volume et de l’enrichissement sur la qualité d’expression des comportements territoriaux chez le Betta splendens.

           

          Objectif de l’étude

          Tester scientifiquement l’effet du volume et de l’enrichissement sur : activité, agressivité et
          bien-être.

           

          Méthodologie

          On met des Bettas dans plusieurs types de “logements” :

          - Studio de 3L

          - petit appart de 12l

          - Hôtel particulier de 38l à 378l

          On adapte l'enrichissement :

          - nu

          - enrichi (plantes, refuges)

          Puis on filme :

          • leur activité 

          • leur curiosité 

          • leur agressivité 

          • les signes de stress 

          Même poissons, même stimulations sociales, la seule différence : l’environnement

           

          Résultats observés

          Configuration Comportements observés
          Petit volume nu (3L) Apathie OU irritabilité excessive => stress
          Petit volume enrichi (3l) beaucoup mieux mais pas optimal
          "Grand" volume nu (12l et +) Exploration + agressivité adaptée mais pas optimal
          "Grand volume enrichi (12l et +) Comportement optimal

          Conclusion

          Oldfield et al. (2024) montrent que les petits volumes et les bacs nus perturbent l’agressivité du Betta et génèrent du stress.

          Avec un territoire adapté (10–12 L ou plus, désolé pour les afficionados des 60L minimum, le stress n'est pas un argument pour justifier cette recommandation) et un environnement structuré, son comportement redevient normal.

          Cette étude souligne aussi l'importance de l'enrichissement, le volume ne fait pas tout loin de là.

           

          La modulation de l'agressivité en fonction du contexte, ici environnemental montre bien que la sérotonine fait son office.

          Encore une preuve en défaveur d'un  déficit.


          Pièce à conviction n°7

          Kwon et al., 2022 - The Siamese fighting fish genome and domestication genetic signatures

          Journal : Science Advances

           

          Contexte

          Le Betta splendens est domestiqué de longue date pour l’agressivité territoriale et l’ornementation. Cette étude analyse les signatures génétiques liées à la domestication.

           

          Objectif de l’étude

          Ouvrir le code source du Betta splendens 🧬

          Et chercher :

          • qu’est-ce que l’humain a modifié par sélection ?

          • quels traits ont évolué génétiquement ?

          • est-ce que le système sérotoninergique a été impacté ?

          En résumé : Est-ce que l’agressivité vient d’un bug génétique ?

           

          Méthodologie

           

          Ils ont procédé à un séquençage complet du génome et comparé Betta domestiques vs sauvages.

          L'idée et de rechercher des gènes sous forte sélection.

          C’est l’étude la plus solide de tout le dossier(biologie moléculaire haut niveau, échantillonnage large.)

          => génome séquencé entièrement sur 98 individus :

          • Domestiqués (ornementaux) : 37 individus

          • Sauvages (toutes espèces du complexe + 4 populations de B. splendens) : 58 individus

           

           

          Résultats observés

          Domaine génétique Impacts observés
          Couleurs très modifié (sans blague 🙃)
          Forme/nageoires très modifié (idem ! 😆)
          Hormones/agressivité Gènes androgènes sélectionnés 💪
          Système sérotonine (5-HT) Aucune altération !

          Pas un seul gène du système sérotoninergique ne présente de mutation délétère !

          Conclusion

          Pas un seul gène du système sérotoninergique ne présente de mutation délétère et concernant spécifiquement l'agressivité, la domestication a renforcé le moteur (motivation agressive) mais n’a pas touché au frein (sérotonine).

           

          L’agressivité a été optimisée par sélection, mais Le génome du Betta blanchit totalement la sérotonine.

          L’agressivité a été optimisée par sélection, les betta combatifs sont plus performant, pas déficient
          et La biologie du contrôle de l’agressivité est intacte.

           

           Autrement dit la sélection a modifié les traits apparents mais a totalement préservé le système sérotoninergique. Aucune mutation délétère ne suggère un déficit : le Betta agit comme prévu.

           

           

          La sérotonine est innocente. Affaire classée.

          Après avoir analysé les preuves comportementales, biochimiques, écologiques et génétiques… une chose est désormais certaine :

          Aucune étude ne démontre un déficit en sérotonine chez les Bettas d’élevage.

          Au contraire :

          • Leur cerveau freine l’agressivité normalement ;

          • Leur métabolisme soutient l’effort territorial comme un sportif ;

          • Leur développement ajuste le comportement si l’environnement est adapté ;

          • Leur génome ne montre aucune altération des récepteurs de la sérotonine.

          L’agressivité du Betta n’est pas un bug : c’est une fonction essentielle de son mode de vie.

          Et donc, c’est quoi le vrai sujet ?

          Les fragilités du Betta aujourd’hui viennent surtout de :

          • certaines sélections morphologiques extrêmes,

          • conditions d’élevage parfois discutables,

          • volumes trop faibles et environnements pauvres,

          • consanguinité locale dans certaines lignées commerciales.

          Tout ça n’a rien à voir avec la sérotonine.

          Pour les betta, ce n’est pas leur cerveau qui pose problème, ce sont nos représentations, nos modes d'élevages… et parfois nos aquariums.


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